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 posté par MC Jean Gab1 : 
La PlayStation fête les 20 ans d'un coup de poker unique dans l'histoire du jeu vidéo
La première console de Sony, 20 ans aujourd'hui, a modifié le paysage du jeu vidéo. Un coup d'éclat remarquable pour une console née d'un projet de lecteur de jeux de karaoké sur Super Nintendo.



Elle a été la première console de salon à franchir la barre des 100 millions de machines vendues dans le monde, a accompagné l'émergence de séries aussi majeures que WipEout, Resident Evil, Gran Turismo et Tomb Raider, et accueilli des chefs-d'œuvres de l'histoire du jeu vidéo comme Final Fantasy VII et Metal Gear Solid.
La PlayStation, première du nom, fête, mercredi 3 décembre, le vingtième anniversaire de son lancement au Japon. Pour tout joueur ayant aiguisé son art dans les années 1990, c'est à l'une des plus grandes dames de l'histoire du jeu vidéo que les passionnés rendent hommage aujourd'hui.

Une console charnière
La console de Sony a concentré comme peu d'autres les multiples changements à l'œuvre dans sa décennie. Techniques, d'abord : elle a démocratisé le jeu vidéo en 3D, l'usage de cinématiques en images de synthèse pour les séquences narratives, ou encore le recours à des voix digitalisées et à de riches compositions à la place des simples mélodies synthétiques des années d'avant.
Des changements sociétaux, aussi : elle a été la console emblématique de l'évolution du public du jeu vidéo, un public moins enfantin, à la recherche de jeux plus sophistiqués, plus sombres, et aussi plus sexués.

L'ex « Play Station » de la Super Nintendo
La célèbre machine devait initialement faire office de lecteur CD périphérique pour la Super Nintendo, une console du début des années 1990, encore essentiellement en 2D, sans cinématiques. C'est ainsi que la machine de Sony est présentée le 1er juin 1991 au Consumer Electronics Show de Las Vegas, sous le nom de « Play Station ». Mais deux jours plus tard, à la surprise générale, Nintendo se désolidarise de Sony pour confier un projet similaire à Philips.
Derrière ce spectaculaire retournement de situation industriel se trouve la prise de conscience tardive de la société de Super Mario. Celle-ci a en effet l'habitude d'imposer des conditions drastiques à ses partenaires, et notamment une taxe – des « royalties » – sur la fabrication de chaque cartouche de jeu. Mais le contrat signé en 1988 avec Sony lui reconnaissait l'exclusivité des « droits de royauté » sur les jeux produits sur les CD.
La compagnie sise à Kyoto avait en effet sous-estimé leur potentiel commercial en dehors des jeux de karaoké, dans lesquels Sony devait se spécialiser. Mais trois ans plus tard, les lecteurs CD de Sony commencent à envahir les salons, le développement de jeux classiques sur CD se précise, et Nintendo réalise que le contrat qu'il a signé l'oblige à faire une croix sur ses fameuses royalties, si juteuses dans son modèle économique. Il lui faut une solution de recours.

Le coup d'éclat de Kutaragi
Il se trouve que l'autre codétenteur du brevet sur les CD, le néerlandais Philips, est lui-même en procès avec Nintendo depuis 1986 pour une autre histoire de brevet. Piégé juridiquement, Nintendo trouve là une possibilité de règlement à l'amiable inespérée. Le 3 juin 1991, Nintendo fait ainsi une contre-annonce fracassante : un autre lecteur CD sera développé en parallèle par Philips, et lui seul accueillera les jeux Nintendo.
Pour la firme au Walkman, c'est un camouflet : la « Play Station » doit coûter environ 400 dollars à son lancement, et sans Mario ou Zelda dessus, ses chances de survie face au périphérique de Philips semblent nulles. Sony se tourne alors vers Sega, le concurrent de Nintendo, mais le constructeur de la Megadrive décline à son tour sa proposition de collaboration.
C'est alors que Ken Kutaragi, le jeune ingénieur de Sony déjà chargé de la puce sonore de la Super Nintendo et responsable du projet « Play Station », propose à sa direction de lancer la PlayStation – sans l'espace, désormais – comme une console indépendante. Ses supérieurs sont d'abord stupéfaits.
« Il y a eu une réunion un peu tendue, il était quasiment seul contre tous, tout le monde n'y voyait qu'une gigantesque perte d'argent. Mais le seul à être d'accord avec lui, c'était Norio Oga, le président de Sony. La légende dit qu'il lui a répondu 'do it' en anglais : 'fais-le' », raconte Florent Gorges, traducteur du recueil de témoignages La Révolution PlayStation, aux éditions Pix'n Love.

« Quelque chose de simple à se remémorer »
La PlayStation bénéficie à sa sortie de l'effet nouveauté. La marque japonaise bénéficie d'une aura positive, et la console est équipée d'un design sobre et d'une manette aux boutons fascinants.« Nous voulions quelque chose de simple à se remémorer, expliquait en 2010 Teiyu Goto, designer du contrôleur. C'est pourquoi nous avons pris le parti des icônes et des symboles, et j'ai inventé immédiatement après la combinaison triangle-cercle-croix-carré. »
Rond et croix reprennent l'iconographie japonaise associée à « oui » et « non », tandis que le triangle représente un regard humain (il devait servir pour diriger la caméra) et le carré, des documents textuels (ce devait être le bouton d'accès aux menus).
Elle sort avec huit jeux à son lancement, dont la plupart inédits au Japon. Parmi ceux-ci, néanmoins, Ridge Racer, premier épisode d'une série de jeux de course qui accompagneront pendant dix ans chaque lancement de nouvelle console Sony. Parmi eux, également, Motor Toon Grand Prix, un petit jeu de course en 3D aux circuits alambiqués, et réalisés par l'équipe qui créera Gran Turismo quelques années plus tard.
280 000 consoles se vendront le premier mois, selon le magazine de jeux vidéo japonais Famitsu. Douze ans plus tard, à la fin de sa production, la console aura atteint les 102 millions d'unités, et connu plus d'une vingtaine de jeux millionnaires pour le seul marché japonais.



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