L'Espagne folle de ses héros
Les basketteurs espagnols champions d'Europe ont été accueillis en héros lundi matin à Madrid. La presse était bien sûr d'un fol enthousiasme pour saluer la conquête de ce titre européen qui avait échappé à Pau Gasol et les siens deux ans plus tôt, à domicile. Les "une" de la presseibérique, toutes plus dythirambiques lesunes que les autres, notamment les spectaculaires: «Quelle sauvagerie» (Marca), «Or pur» (Mundodeportivo) ou «Un or d'une autre galaxie pour une génération inoubliable» (El Pais), sont à découvrir sur : http://enlacesdeldia.hagoclic.com/2009/09/20/espana-arrasa-a-serbia-85-63-y-se-proclama-campeona-de-europa-por-primera-vez/
Le blog de Daniel Cana sur «sportyou.es» s'enflammait : «Nous sommes à même de continuer et de faire en sorte que dans trente ans, dans les livres et sur les sites de basket, l'Espagne apparaisse, par ses mérites propres, dans les mêmes pages et presqu'au même niveau que la Yougoslavie ou l'Union soviétique. Ne négligeons pas cette opportunité». http://www.sportyou.es/blog/baloncesto/2009/09/21/un-titulo-de-trece-dias-58103.html
La chronique de Pepu Hernandez, le coach champion du monde 2006,dans «El Mundo.es», tressait les lauriers du MVP : «Est-il possible de perdre quand Pau Gasol est à tes côtés ? Mû par son désir, son engagement (...) il a offert une démonstration de supériorité absolue». http://www.elmundo.es/elmundodeporte/2009/09/21/eurobasket_elmetodopepu/1253490683.html
La colonne de l'ancien intérieur international Andres Jimenez dans «El Periodico», assurait : «Cette sélection est un marteau. Jusqu'à présent, on ne voyait ça qu'avec les Américains mais maintenant, cela vaut pour nous aussi. Les adversaires s'écroulent comme un grand château de cartes. Quand nos petits appuient sur l'accélérateur, il n'y a simplement aucune équipe capable suivre». http://www.elperiodico.com/default.asp?idpublicacio_PK=46&idioma=CAS&idtipusrecurs_PK=7&idnoticia_PK=646679
Enfin, la chronique de l'ancien international Juan Manuel Iturriaga dans «El pais.com» rappellait par quelle affres étaient passés les supporters et les observateurs: «Je reconnais qu'en plus de goûter une nuit plus tranquille que je ne l'aurais cru, il m'est plus d'une fois passé par la tête que nous avions frôlé la catastrophe. C'était comme ces frayeurs que tu te fais parfois, en conduisant, où tu te mets à trembler alors que tu es déjà hors de danger. Au milieu de la démonstration (la finale), le match contre la Grande-Bretagne m'est revenu en mémoire,et je me suis un peu mis à suer en pensant que nous aurions pu rester en chemin (...). Que nous aurions pu rentrer à la maison sans avoir pu démontrer, une fois encore, qu'entre l'Espagne du basket et le reste de l'Europe, il y a un monde. Ou même deux, pour faire vite.http://lacomunidad.elpais.com/eurobasket/posts
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