C'est cette après-midi que la Hollywood Foreign Press Association a dévoilé la liste de nommés de la 68e cérémonie des Golden Globe. Depuis 1944, les membres de l'association récompensent les meilleures productions cinématographiques et télévisuelles de l'année.
Avec 7 nominations, le film anglais The King's Speech crée la surprise de ces nominations. Le film s'affiche dans les principales catégories : meilleur film, meilleur acteur, meilleur réalisateur et même meilleure actrice. Juste derrière lui, The Social Network et The Fighter affichent six nominations chacun.
Avant de découvrir les lauréats de cette 68e cérémonie, diffusée le 16 janvier prochain, TVMag.com vous propose de découvrir les principales nominations :
Catégorie Cinéma
Meilleur Film Dramatique
Black Swan
Inception
The Fighter
The Social Network
The King's Speech
Meilleur film en langue-étrangère
Beautiful (Espagne)
Le Concert (France)
The Edge (Russia)
I Am Love (Italy)
In a Better World (Danemark)
Meilleur Film d'Animation
« Moi, moche et méchant »
« Dragon »
« L'illusionniste »
« Raiponce »
« Toy Story 3 »
Meilleure Chanson Originale
« Bound to You », Burlesque
« Coming Home », Country Song
« I See The Light », Raiponce
« There's a Place for Us », Narnia 3
You Haven't Seen the Last of Me », Burlesque
Meilleur Acteur dans un film musical ou comédie
Johnny Depp, « Alice au pays des merveilles »
Johnny Depp, « The Tourist »
Paul Giamatt, « Barney's Version »
Jake Gyllenhall, « Love et autres drogues »
Kevin Spacey, « Casino Jack »
Meilleure Actrice dans un film musical ou comédie
Annette Bening, « Tout va bien, The Kids Are All Right »
Anne Hathaway, « Love et autres drogues »
Angelina Jolie, « The Tourist »
Julianne Moore, « Tout va bien, The Kids Are All Right »
Emma Stone, « Easy A »
Meilleur Second-Rôle Masculin
Christian Bale, « The Fighter »
Michael Douglas, « Wall Street 2, l'argent ne dort jamais »
Jeremy Renner, « The Town »
Jeffrey Rush, « The King's Speech »
Meilleur Second-Rôle Féminin
Amy Adam, « The Fighter »
Helena Bonham Carter, « The King's Speech »
Mila Kunis, « Black Swan »
Melissa Leo, « The Fighter »
Jackie Weaver, « Animal Kingdom »
Meilleur Film Musical ou Comédie
« Alice au pays des merveilles »
« Burlesque »
« Tout va bien, The Kids Are All Right »
« Red »
« The Tourist »
Meilleur Acteur dans un film Dramatique
Jesse Eisenberg, « Social Network »
Colin Firth, « The King's Speech »
James Franco, « 127 heures »
Ryan Gosling, « Blue Valentine »
Mark Wahlberg, « The Fighter »
Meilleure Actrice dans un film Dramatique
Halle Berry, « Frankie et Alice »
Nicole Kidman, « Rabbit Hole »
Jennifer Lawrence, « Winter's Bone »
Natalie Portman, « Black Swan »
Michelle Williams, « Blue Valentine »
Meilleur Réalisateur
Darren Aronofsky, « Black Swan »
David Fincher, « Social Network »
Tom Hooper, « King's Speech »
Christopher Nolan, « Inception »
David O. Russell, « The Fighter »
-- Wee-Bey Brice a dit : Je ne comprends pas comment Gilles Lellouche est arrivé à faire du cinéma... --
S'il n'y avait que lui. Dans le cinéma français, il y a quand même pas mal d'acteurs qui marchent bien parce qu'ils sont sympas, facilement identifiables, lisses et copains avec qui il faut. Alors ce sont certainement des gens intéressants à côtoyer, mais de là à en faire des acteurs...Roschdy Zem avec qui GL partage l'affiche d'un film est un autre exemple.
Vu "Unstoppable". Et assez étonné par les critiques globalement positives.
Le tandem Scott-Washington est toujours efficace mais bon… pas sûr que c'ait été le film le plus dur à tourner pour Denzel. Service minimum à tous les niveaux.
OK, le train est bien filmé, l'amas de tôles fait des étincelles, on en prend plein les yeux mais c'est juste un ersatz de blockbuster américain. Toujours les mêmes ficelles sauf qu'ici, le fil est hyper léger.
Evidemment, le héros est séparé de sa femme, évidemment le vieux lion ne parle plus à ses filles, évidemment le chef du réseau ferroviaire est incompétent, évidemment le spécialiste donne les bons conseils mais personne ne l'écoute et évidemment, tout le monde se tape dans la main et se donne l'accolade quand il y a une bonne nouvelle…
Du cinéma efficace mais sans cervelle et sans surprise. La fin est très frustrante tellement la chute est facile…
Une séance questions/réponses d'1 heure en sortie de séance avec Sofia Coppola et Stephen Dorff.
Le film en lui même n'est pas extraordinaire (tranches de vie sans fioriture, plans fixes, peu d'actions, peu de dialogues) mais se regarde avec un certain plaisir néanmoins (la touche Coppola), il s'agit de quelques jours d'un acteur en transition, qui se cherche et dont quelques moments avec sa fille vont changer la donne et le relancer dans sa vie.
-- Ervin H. Burrell a dit : Le film n'est pas une bouse finie, c'est effectivement un mélange du "Coeur des hommes" et des "Bronzés" avec un final lourdingue et sirupeux, archi-moralisateur, où tout le monde chiale pendant 5 minutes pour créer de l'émotion. Et ça en devient insupportable. C'est un petit film, rien de plus, rien de moins. --
Rien de plus à ajouter, c'est exactement l'impression qu'il me laisse, j'aurais dit pareil.
Tout ce buzz pour ça ? salle pleine à craquer, public qui éclate de rire et s'émeut à chaque fois que Canet le demande...Mouais.
Et je la supporte plus Anne Marivin, qu'on place partout, avec sa gueule tamponnée Ch'tis à vie.
-- Ervin H. Burrell a dit : Cotillard, recordwoman incontestée de la pleurnicherie, réussit un nouvel exploit en ajoutant aux traditionnelles larmes le petit geste qui n’appartient qu’aux grands champions : la dégoulinure du nez. --
Moi, j'y suis allé sans prendre la mesure de la hype qu'il y avait autour, n'ayant pas lu la presse ni regardé la télé dans les jours précédents.
Mais j'avais entendu de bons échos. Et puis Canet avait quand même obtenu le César du meilleur réalisateur pour "Ne le dis à personne". Et puis il y avait Cotillard + Magimel, soit deux acteurs du Top 10 (voire 5) français actuel, auxquels on peut ajouter des valeurs sûres - Cluzet et même Marivin qui a la cote depuis "Podium" ou "Les Ch'tis".
Le film n'est pas une bouse finie, c'est effectivement un mélange du "Coeur des hommes" et des "Bronzés" avec un final lourdingue et sirupeux, archi-moralisateur, où tout le monde chiale pendant 5 minutes pour créer de l'émotion. Et ça en devient insupportable. C'est un petit film, rien de plus, rien de moins.
Zemb In Urban Meyer i trust. 12-0 Perfect season ! (Légende)
Les attaques contre le film sont quand mêmes ultra violentes, aussi bien les votres que celles des "professionnels"
J'ai pas vu le film, je le verrai surement jamais, mais est-ce que ces attaques sont à l'encontre du film lui même (sous entendu, le mérite-t-il, est il si mauvais que ca?), ou sont elles aussi et en grande partie dirigée vers les médias grands publics qui encensent a mort ce film comme ils en ont encenséés beaucoup avant, dans le même genre?
Comme quoi il n'y a pas besoin de se rendre dans la France profonde pour trouver des bouseux. Oui des bouseux, un cercle de plusieurs milliers de personnes qui forment à Paris un "village de l'élite". Un village mondain et intellectuellement isolationniste, snob, qui est composé de plusieurs quartiers (ceux de la mode, ceux des médias, les artistes, etc...), et qui possède sa propre aristocratie : ceux qui passent à la télévision (de préférence sur Canal+).
Le copinage, la jalousie ou la haine qui s'en dégage peuvent avoir pour conséquence l'acharnement, ou au contraire la glorification de certains de ses résidents. Guillaume Canet a de la chance puisqu'il a le vent en poupe. Mais le vent ça tourne.
Heureusement on trouve encore à Paris des esprits brillants, indépendants et singuliers, créateurs, mais on les entend moins et il faut faire l'effort de les dénicher, ou avoir la chance de tomber dessus.
-- jbtahiti a dit : Dis Bith, tu as donc été voir le dernier Canet (j’ai bien aimé le coup de la crotte de nez) ? Tu as loupé ta dernière séance chez la dominatrice qui te cisaille l’anus à coup de gode clouté...
4) Le film politique : Les Petits Mouchoirs, dans son déploiement sociologique, est le reflet exact de la France de Sarkozy – lui-même un habitué du Cap-Ferret (le message est clair). Cluzet incarne le parvenu bling-bling mais pas trop ; Cotillard, la gentille joint addict qui aime la musique et couche avec tout le monde (suivez mon regard…) ; Magimel, en masseur-kiné, les professions libérales, mais sympatoches, proches du peuple, qui apprennent le sens des vraies valeurs auprès d’un ostréiculteur au grand cœur.
Cotillard, recordwoman incontestée de la pleurnicherie, réussit un nouvel exploit en ajoutant aux traditionnelles larmes le petit geste qui n’appartient qu’aux grands champions : la dégoulinure du nez.
Marion Cotillard, très bien, mais à qui ça doit faire bizarre après avoir donné la réplique à Johnny Depp et DiCaprio de se retrouver face au tonitruant Gilles Lellouche ou à Laurent Lafitte, le Michel Lebb 2.0.
Chronic'art.com
Jérôme Momcilovic
"Les Petits Mouchoirs" est ce qu'on a vu de plus beauf, de plus rance surtout, depuis longtemps (...). Sortez les mouchoirs, ils seront utiles: sur les écrans français, cette semaine, il y a une grosse tâche.
Les Inrockuptibles
Jean-Baptiste Morain
L'industrie lourde du cinéma français à l'aise dans ses tongs au Cap-Ferret. Une certaine idée de l'enfer.
Libération
Philippe Azoury
On n'a beau avoir aucun a priori ni contre Canet réalisateur (...) ni contre Canet acteur (...) mais pour rester humble et objectif on préfère quand c'est Lawrence Kasdan derrière la caméra ("Les Copains d'abord"1983: merveille). Là, Canet a réalisé sans prévenir l'épisode 3 du "Coeur des hommes" (...)
Article de qui déglingue un peu le film, et surtout son encensement médiatique sur Marianne.fr
Dans le cinéma comme dans la littérature, mieux vaut être dans les petits papiers des journalistes. Selon Philippe Bilger, nombre de critiques seraient en effet guidés par leurs bons sentiments ou leur haine envers l'auteur de l'œuvre qu'ils doivent juger. Exemple probant : «Les petits mouchoirs» de Guillaume Canet, un film plébiscité dans les médias mais qui se révèlerait totalement indigeste.
-- Ervin H. Burrell a dit : Deuxième solution Même qu'on a enchaîné par un bowling-billard avenue Foch et un délicieux resto marocain Je ne dirai pas comment la journée s'est finie --
C'est bien, je te sens déjà plus détendu aujourdhui
-- Ervin H. Burrell a dit : Deuxième solution Même qu'on a enchaîné par un bowling-billard avenue Foch et un délicieux resto marocain Je ne dirai pas comment la journée s'est finie --
putain c'est ce que je fais ce soir justement l'halu...
d'ailleurs rendez vous là bas si tas des burnes
Deuxième solution Même qu'on a enchaîné par un bowling-billard avenue Foch et un délicieux resto marocain Je ne dirai pas comment la journée s'est finie
Je ne comprendrai jamais l'engouement autour de cet acteur, parce qu’en plus il tourne quand même énormément, et pas qu’avec des manches (Burton, Gray, PTA, Scorcese…), donc peut-être que je passe complètement à côté j’en sais rien. En même temps quand on l’avait descendu une fois ici même, personne n’était venu prendre sa défense, donc j’imagine qu’il ne doit pas être si populaire…
Dis Bith, tu as donc été voir le dernier Canet (j’ai bien aimé le coup de la crotte de nez) ? Tu as loupé ta dernière séance chez la dominatrice qui te cisaille l’anus à coup de gode clouté, ou c’était pour faire ton joli cœur auprès d’une nana ?
Vu aussi "Les petits mouchoirs". Qu'on pourrait rebaptiser "La petite crotte de nez" pour son cliffhanger final à 2 balles, avec un concours de "lacrymologie" entre tous les acteurs, une scène de chiale généralisée désespérante (mention à Captain Igloo qui vient déverser son sable en Renault Kangoo) pour dénoncer quoi ? Les travers de l'amitié, les faux-semblants, les faux sentiments, l'inconséquence, l'insouciance ? Le propos était louable mais entre les mains de Canet, ça devient un film lourdingue - les scènes d'amitié et de vacances façon "Les bronzés", ça m'a toujours gonflé - et désespérément franchouillard.
Même syndrome que pour "Ne le dis à personne" en fait. A la place d'un sous-Melville, il y avait fait légèrement mieux qu'un épisode de Julie Lescaut.
Là, il fait légèrement mieux qu'un épisode de "Plus belle la vie"…
Définitivement une malédiction, cet accident de cheval Si ça, c'est un sommet du cinéma français, la traversée du désert va durer longtemps…
Pour moi, la dernière bonne prestation de Cluzet se trouve dans A l'origine !
(On va lui donner d'autres chances puisqu'il enchaine - lui aussi - les tournages !)
Nan mais Cluzet (qui est un acteur que j’aimais beaucoup il y a encore 10 ans) campe toujours ce même rôle de râleur stressé. A croire qu’il ne sait jouer que ça. Je l’avais découvert dans L’Eté meurtrier et l’avais vraiment apprécié dans Force majeure. J’ai même pensé qu’on tenait une vraie pépite à l’époque, mais encore faut-il évoluer, et bien sûr tomber sur les réalisateurs qui vont savoir vous diriger avec talent. Quand on voit que c’est l’acteur fétiche de Canet, on peut se soucier pour la suite.
-- AiR1 a dit : Tiens, j'allais demander si certains ici l'avaient vu. C'est marrant, Nicaps, tu dis exactement le contraire de ce qu'une collègue m'a raconté ce matin. Bref, comme d'hab, les goûts et les couleurs, il va falloir y aller soi même pour se faire une opinion --
Ha oui, tu fais bien de le souligner !
Beaucoup de femmes présentes en séance avec l'indispensable 'petit mouchoir' pour essuyer ses grosses larmes !
Perso je ne suis pas aussi sensible, surtout quand le trait de la soit-disant scène lyrique est à ce point exagéré !
Tiens, j'allais demander si certains ici l'avaient vu.
C'est marrant, Nicaps, tu dis exactement le contraire de ce qu'une collègue m'a raconté ce matin.
Bref, comme d'hab, les goûts et les couleurs, il va falloir y aller soi même pour se faire une opinion
Suis allé voir les petits mouchoirs hier soir, c'est gentillet mais c'est très très très loin d'être le film annoncé par certains !
Qques longueurs, un joli casting qui s'essouffle parfois (Marion Cotillard est nulle !) Cluzet dans ce rôle de râleur stressé est pas mal mais loin d'une performance extraordinaire ! On rigole qques fois...
J'aime bien Gilles Lelouch perso, plus d'ailleurs pour sa gueule que pour son jeu d'acteur, et Magimel est quasi celui qui m'a fait la meilleure impression.
Côté nanas - je ne reviendrais pas sur la prestation plus que passable de Cotillard - mais Anne Marivin (la blonde des ch'tis) cachetonne grave (on la voit partout d'ailleurs) et j'aime assez Pascale Arbillot, même si elle campe très souvent le rôle de la jolie cruche soumise.(ce qui est encore le cas ici)
Côté scénar, on n'atteint pas des sommets et la dernière scène (que je ne spoilerais pas pour ceux qui veulent le voir...) verse gentiment dans le pathos.
Guillaume Canet, je m'étais pris de sympathie pour le personnage qu'il jouait dans Les Morsures de l'aube, d'Antoine de Caunes. Il interprétait une sorte de pique-assiettes noctambule à l'existence assez décousue, et avait bien su prêter sa dégaine aux vagabondages de ce jeune homme fréquentant les discothèques plus ou moins chics le soir, et dormant le jour sur la chaise longue d'une luxueuse piscine publique.